Ton parfum

c’est l’automne 2003
on est dans un train entre Liverpool et Londres
il pleut, on a mal dormi et j’ai froid
alors tu me prêtes ton veston
d’un geste protecteur
tu le poses sur mes épaules
et me regardes avec une douceur sans fin
me rappelant à quel point nous sommes liés l’un à l’autre

je me suis endormie sur ton épaule
et ton parfum imprégné dans le veston s’est imprégné en moi

je n’avais pas repensé à ce moment avant maintenant
et maintenant je ne peux plus l’oublier

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